L’horizon, d’abord, sur lequel se détachent les îles Anglo-Normandes et les bateaux qui passent à proximité des côtes abruptes avant de rejoindre les Amériques. Le bassin dessiné par Christian Dior, ensuite, derrière la maison, dont le fond de mosaïque reprend le motif d’une rose des vents, et, enfin, le jardin, dans lequel naîtra sa passion pour les fleurs, surtout pour la rose, sa favorite.
Quelques années plus tard, à Paris, c’est en trouvant au sol, au hasard d’une promenade, une étoile un peu mystérieuse que Christian Dior, en grand superstitieux, décida d’ouvrir sa propre maison de couture, y voyant le signe de sa destinée. Devenu couturier, il partit aux quatre coins de monde présenter ses collections avec, toujours en poche, son étoile porte-bonheur.
Ce sont toutes ces histoires que l’on retrouve dans la collection Rose des vents, imaginée par Victoire de Castellane, la directrice artistique de Dior Joaillerie. D’or jaune et de nacre, de lapis-lazuli ou de turquoise, ou bien d’or rose et d’opale rose, les bijoux ont la délicatesse d’un souvenir que l’on raconte sur le ton de la confidence. En écho à la corde des navigateurs et à l’appel du large, une torsade d’or grain de riz cercle le médaillon, qui se retourne sur sa chaîne, côté pierre dure ou côté rose des vents, au gré des mouvements. Bracelets, colliers, sautoir… la collection décline le motif et élargit l’horizon du bijou médaillon. e