Le Théâtre Dior convie ses visiteurs. Un voyage au fil de ses créations les plus iconiques, reproduites en miniature, depuis le tailleur Bar, emblème du New Look, présenté le 12 février 1947, jusqu’à la majestueuse robe Mexique, rebrodée de sequins or, en passant par la robe Miss Dior de 1949, parsemée de roses, de lilas et de jasmin en tissu, et sa grande sœur contemporaine au motif impressionniste, imaginée par Raf Simons pour son tout premier défilé de haute couture pour Dior. Tout le savoir-faire des petites mains des ateliers de la Maison se donne à voir à travers ces créations délicates, semblables aux modèles originaux jusque dans leurs moindres détails. D’abord réalisées sur toile, dans la plus pure tradition de la haute couture, elles sont cousues avec une extrême minutie, qui respecte leur rigoureuse architecture, puis brodées à la main avec le plus grand soin.
Au fil des installations qui composent l’exposition, le visiteur redécouvre, en même temps que ces élégants modèles réduits, tout ce qui fait l’univers si particulier de Christian Dior. C’est l’amour du couturier pour les jardins, évoqué par un parterre de fleurs technologiques, sur lequel s’épanouissent des flacons de Diorsissimo et la robe fleurie Miss Dior. C’est le monde précieux du parfum J’adore, que l’on retrouve dans une installation qui semble dorée à la feuille, à l’image de la galerie des Glaces du château de Versailles. Ce sont enfin les bals pour lesquels Christian Dior se passionnait, racontés au rythme des valses qui animent une dizaine de robes miniatures, tournoyant sous les yeux du visite